Sauve ma Micro-crèche !
Pourquoi cette pétition est importante

Nous, signataires de cette pétition – parents, salariés, directeurs et gestionnaires de micro-crèches ou encore personne soucieuse des enjeux de la petite enfance– demandons des mesures concrètes pour protéger et sauver les 7 000 micro-crèches, et leurs 92 000 places d’accueil proposées aux familles, menacées par un projet de réforme ministériel destructeur d’emplois et de places d’accueil.

Nous demandons également au gouvernement de manière urgente de valoriser le secteur de la Petite Enfance, pilier essentiel pour nos familles et l’avenir de nos enfants.

Le secteur de la Petite Enfance et les Micro-Crèche en danger !

Dans un contexte de très forte instabilité politique, marquée par la nomination de plus de 5 ministres de la Petite enfance en moins de trois ans, le gouvernement, à travers ses administrations, souhaite, sans aucune concertation avec les représentants professionnels du secteur de la Petite enfance et sans mesurer les effets et impacts préalables, porter un projet de réforme particulièrement dangereux pour l’avenir de la Petite Enfance qui imposerait de nouvelles règles organisationnelles et structurelles irréalistes pour les micro-crèches dont les conséquences seraient dramatiques en termes de destruction de places d’accueil pour les familles et d’emplois.

En effet, le gouvernement : 

o demande le licenciement au 31 décembre 2025 à minuit de 40% des salariés actuels diplômés de l’Éducation nationale pour les remplacer par des professionnels titulaires de diplômes d’État délivrés en un à trois ans qui n’existent pas ! 15 000 salariés sont concernés.

o supprime l’évolution professionnelle possible jusqu’alors vers des fonctions de direction (Référent technique) des professionnels disposant notamment d’un diplôme d’auxiliaire de puériculture ou d’un CAP Accompagnement éducatif Petite enfance (AEPE) les privant de toutes perspectives ;

o sanctionne les salariés disposant d’un CAP AEPE (400 heures de formation) qui ne pourront plus d’accueillir seuls jusqu’à 3 enfants alors même que les Assistantes maternelles à domicile ou en MAM (120 heures de formation) peuvent accueillir seules jusqu’à six enfants. Cette mesure entrainera la réduction des horaires d’accueil des familles ;

Enfin, seulement parce qu’ils sont salariés du secteur privé, les professionnels des micro-crèches restent les grands exclus du bonus attractivité institué par l’état pour accompagner la revalorisation salariale d’en moyenne 150 euros des professionnels.

Le projet actuel du gouvernement met en danger : 

o La pérennité économique des 7 000 micro-crèches qui pour un grand nombre d’entre elles ne pourrait supporter les surcoûts engendrés par ces réformes et les emplois de leurs 35 000 salariés en poste ;

o La possibilité pour des dizaines de milliers de familles et notamment les familles mono parentales de pouvoir concilier vie personnelle et professionnelle menaçant les emplois des parents qui seront sans solutions d’accueil une fois les portes des micro crèches privées closes ;

o La préservation du pouvoir d’achat des familles en alourdissant le coût de leur mode d’accueil.

Nos demandes pour la Petite Enfance et les Familles !

Ensemble, nous appelons, à l’heure ou 200 000 familles ne disposent toujours pas de solutions d’accueil pour leurs enfants, à ce que le Gouvernement renonce, en l’absence de véritable concertation, son projet de réforme destructeur pour la Petite enfance et engage sans délais les réformes suivantes :

1. L’arrêt immédiat de la campagne de dénigrement contre les professionnels titulaires des diplômes CAP Accompagnants Éducatifs Petite Enfance et la définition d’un calendrier réaliste d’application des mesures relatives à la qualité d’accueil tenant compte des capacités de formation et de financement ;

2. Le soutien par l’Etat la revalorisation salariale de tous les professionnels et donc de ceux des micro-crèches (bonus attractivité) ;

3. Le droit effectif à la promotion professionnelle des intervenants déjà en poste et la formation en urgence de nouveaux professionnels en nombre suffisant pour pourvoir tous les postes vacants et à venir ;

4. Le Soutien des familles pour l’accueil de leurs enfants à travers une revalorisation des montants et plafonds du CMG structure;

5. Des financements publics qui suivent a minima l’augmentation des couts, dans toutes les structures PAJE comme PSU (revalorisation des plafonds horaires, prises en compte du coût du travail et de l’inflation);

6. Renforcer la confiance des familles et valoriser le travail des professionnels, en définissant des règles de contrôle et d’évaluation claires et justes, pensées en fonction des enfants, identiques dans toutes les crèches publiques comme privées, aux résultats rendus publics, pour tous !  

Pour l’avenir de nos Micro-crèches et de nos enfants !

Nous refusons que ces structures essentielles pour le bon fonctionnement de la société et le bon développement des enfants soient fragilisées par des réformes irréalistes et injustes. 

Je soutiens ma micro-crèche et je demande des actions concrètes pour qu’elle continue d’accueillir nos enfants dans les meilleures conditions.

La qualité d’accueil doit rester la priorité dans le secteur mais elle ne doit pas permettre au gouvernement de se cacher derrière cet objectif pour laisser détruire un modèle d’accueil !



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